L'obligation Vaccinale : Ce qui change en 2018

Devant l’insuffisance de la couverture vaccinale et face à la réapparition d’épidémie en France, le ministère de la santé a recommandé en juillet 2017 d’élargir l’obligation vaccinale à 8 vaccins supplémentaires chez l’enfant de moins de 2 ans (jusque là recommandés). Aussi à compter du 1er juin 2018, tous les enfants nés à partir du 1er janvier 2018 seront soumis à 11 vaccins obligatoires contre 3 précédemment.


Pour vous aider :

Vaccins obligatoires

Vaccins recommandés

Enfants nés à

compter du 1er janvier 2018

DTP

Coqueluche

Haemophilus influenzae b

Hépatite B

Méningocoque C

Pneumocoque

Rougeole

Oreillons

Rubéole

Enfants nés avant le

1er janvier 2018

DTP

Coqueluche

Haemophilus influenzae b

Hépatite B

Méningocoque C

Pneumocoque

Rougeole

Oreillons

Rubéole

Les Assistants Maternels

Article R.3112-2du CSP

BCG

DTP Rougeole

Coqueluche Varicelle

Hépatite A


Le respect de cette nouvelle obligation vaccinale s’applique à l’entrée en collectivité qui comprend, l’entrée à l’école et/ou dans un établissement d’accueil collectif (crèche, multi-accueil, halte-garderie, garderie périscolaire, ...etc ..) mais aussi l’accueil chez un assistant maternel.

Par conséquent, lors de la contractualisation de l’accueil d’un enfant né à compter du 01/01/2018, ses parents (ou responsables légaux) devront fournir au directeur de l’établissement collectif ou à l’assistant maternel un justificatif de la réalisation de ces 11 vaccins (la photocopie du carnet de vaccination vaut justificatif).

Sans ce justificatif, l’établissement collectif ou l’assistant maternel devra refuser d’accueillir l’enfant. Cependant, une admission provisoire de 3 mois est possible permettant aux familles de régulariser le statut vaccinal de leur enfant.

Pour information, les parents qui refuseraient de vacciner leur(s) enfant(s) peuvent être sanctionnés pénalement selon les articles du code pénal :

* 227-15 qui prévoit jusqu’à 7 ans d'emprisonnement et 100.000 d'amende pour tout ascendant ou toute autre personne exerçant son autorité parentale ou ayant autorité sur un mineur de quinze ans, de priver celui-ci d'aliments ou de soins ;

* 227-17 qui prévoit 2 ans d’emprisonnement et 30.000 d’amende à tout père et/ou toute mère qui se soustrait, sans motif légitime, à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur.

Pour vous guider, vous pouvez télécharger ici le guide du ministère de la Santé destiné aux Professionnels